Un homme de 23 ans, originaire de Bréhan, dans le Morbihan, a été présenté au tribunal de Vanne pour avoir capturé une renarde blessée et l’avoir gardée dans son jardin pour entraîner ses chiens à la chasse. C’est une lettre anonyme, envoyée à la SPA, qui a permis de découvrir la situation dramatique dans laquelle se trouvait la renarde.
Le prévenu s’est pourtant défendu de tout mauvais traitement :
Je n’avais montré cette renarde à personne. Je ne sais pas qui a pu écrire cette lettre. Sa présence excitait les chiens mais j’allais la relâcher. Je lui donnais à manger des croquettes et des détritus.
Une renarde utilisée pour entraîner les chiens à la chasse
Une explication qui n’a guère convaincu le tribunal de Vanne. La juge a d’ailleurs remarqué :
Ses blessures n’avaient pas été soignées, elle pesait 3,9 kg alors que le poids moyen d’un animal de ce type est de 7 kg. La loi interdit de maintenir en captivité des animaux sauvages sans autorisation préfectorale.
Plusieurs associations, la Ligue de protection des oiseaux, la Fondation Brigitte Bardot, Volée de Piafs et Protection des Animaux sauvages, se sont constituées partie civile, au côté de l’Office national de la chasse et de la faune. Elles réclamaient 8500 euros de dommages. De son côté, le Ministère public a requis deux mois de prison avec sursis et 200 euros d’amende. Le jugement sera rendu le 8 janvier 2018.
En France, l’article 512-1 du Code pénal prévoit une peine maximale de deux ans de prison accompagnés de 30 000 euros d’amende pour les tortionnaires d’animaux. Une peine insuffisante au regard des sanctions réservées à d’autres délits.
La Fondation 30 Millions d’Amis a lancé une pétition pour demander que l’article 512-1 du Code pénal soit révisé et que les sanctions soient aggravées.
Signer la pétition ici
L'article
Le prévenu s’est pourtant défendu de tout mauvais traitement :
Je n’avais montré cette renarde à personne. Je ne sais pas qui a pu écrire cette lettre. Sa présence excitait les chiens mais j’allais la relâcher. Je lui donnais à manger des croquettes et des détritus.
Une renarde utilisée pour entraîner les chiens à la chasse
Une explication qui n’a guère convaincu le tribunal de Vanne. La juge a d’ailleurs remarqué :
Ses blessures n’avaient pas été soignées, elle pesait 3,9 kg alors que le poids moyen d’un animal de ce type est de 7 kg. La loi interdit de maintenir en captivité des animaux sauvages sans autorisation préfectorale.
Plusieurs associations, la Ligue de protection des oiseaux, la Fondation Brigitte Bardot, Volée de Piafs et Protection des Animaux sauvages, se sont constituées partie civile, au côté de l’Office national de la chasse et de la faune. Elles réclamaient 8500 euros de dommages. De son côté, le Ministère public a requis deux mois de prison avec sursis et 200 euros d’amende. Le jugement sera rendu le 8 janvier 2018.
En France, l’article 512-1 du Code pénal prévoit une peine maximale de deux ans de prison accompagnés de 30 000 euros d’amende pour les tortionnaires d’animaux. Une peine insuffisante au regard des sanctions réservées à d’autres délits.
La Fondation 30 Millions d’Amis a lancé une pétition pour demander que l’article 512-1 du Code pénal soit révisé et que les sanctions soient aggravées.
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