Lundi, en Vendée, une centaine de chevaux ont été saisis par la justice. Les éleveurs, suspectés de maltraitance, sont convoqués devant le tribunal.
Une grande opération de sauvetage d’une centaine d’équidés s’est déroulée sur plusieurs sites, à La Garnache, au Perrier et sur le site principal de l’élevage, à Challans. Le couple d’éleveurs a été placé en garde à vue avant l’évacuation des animaux. Tous les animaux ont finalement ete retrouvés.
La garde à vue des éleveurs a été levée mardi soir. Le couple doit se présenter au tribunal le 7 juin. L'enquête se poursuit sur un volet économique: des faits de travail dissimulés et de transactions cachées ont été découverts.
Comment les chevaux étaient-ils traités ?
Une ancienne employée, qui a travaillé sur le site principal de l’élevage à Challans, durant trois mois début 2017, témoigne. Elle raconte avoir observé certains agissements, avoir eu des soupçons sur l’âge des animaux, et suspecte des cas de consanguinité.
La jeune femme a gardé des photos prises à l’époque (entre 200 et 300). « Les légumes toxiques donnés à manger aux chevaux, l’état des boxes qui n’en étaient pas vraiment, les chevaux sales à en avoir presque la galle, les poneys attachés en plein soleil pendant tout un week-end, des animaux squelettiques, d’autres aveugles… », énumère la jeune femme.
Dans les semaines qui suivent son départ, elle contacte des associations, lance une pétition en juillet, puis se rend en gendarmerie. Après son premier témoignage, elle sera contactée à plusieurs reprises pour fournir plus d’informations, identifier des chevaux ou des prés. Elle a aussi aidé, lundi, à retrouver quatre juments, cachées dans des prés voisins.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/challans-85300/vendee-chevaux-maltraites-temoignage-et-point-sur-l-enquete-5523727
Une grande opération de sauvetage d’une centaine d’équidés s’est déroulée sur plusieurs sites, à La Garnache, au Perrier et sur le site principal de l’élevage, à Challans. Le couple d’éleveurs a été placé en garde à vue avant l’évacuation des animaux. Tous les animaux ont finalement ete retrouvés.
La garde à vue des éleveurs a été levée mardi soir. Le couple doit se présenter au tribunal le 7 juin. L'enquête se poursuit sur un volet économique: des faits de travail dissimulés et de transactions cachées ont été découverts.
Comment les chevaux étaient-ils traités ?
Une ancienne employée, qui a travaillé sur le site principal de l’élevage à Challans, durant trois mois début 2017, témoigne. Elle raconte avoir observé certains agissements, avoir eu des soupçons sur l’âge des animaux, et suspecte des cas de consanguinité.
La jeune femme a gardé des photos prises à l’époque (entre 200 et 300). « Les légumes toxiques donnés à manger aux chevaux, l’état des boxes qui n’en étaient pas vraiment, les chevaux sales à en avoir presque la galle, les poneys attachés en plein soleil pendant tout un week-end, des animaux squelettiques, d’autres aveugles… », énumère la jeune femme.
Dans les semaines qui suivent son départ, elle contacte des associations, lance une pétition en juillet, puis se rend en gendarmerie. Après son premier témoignage, elle sera contactée à plusieurs reprises pour fournir plus d’informations, identifier des chevaux ou des prés. Elle a aussi aidé, lundi, à retrouver quatre juments, cachées dans des prés voisins.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/challans-85300/vendee-chevaux-maltraites-temoignage-et-point-sur-l-enquete-5523727