La communication autour du « bâtard » de l’Elysée !Il faut que cela soit bien compris par tous les salariés de la Société Protectrice des Animaux. A la SPA, la seule qui ait le droit de montrer le bout de son nez devant les photographes et les caméras de télé s’appelle Natacha ! C’est compris ? Quand il s’agit de communiquer, la présidente « bénévole » n’aime pas qu’on lui fasse de l’ombre. L’adoption de Nemo, le nouveau chien de la famille Macron en est l’éclatante démonstration. La une de l’actualité ? C’est pour Madame Harry ! Non de non ! Céline Ravenet, la directrice qui dirige depuis 19 ans le refuge d’Hermeray n’a pas compris cette consigne, que dis-je, ce commandement. Elle a été mise à pied pour faute grave de son poste de responsable. C’est bien fait ! Oui ou non ?
Cette directrice ? Mais pour qui se prend-elle ? Oser placer un « bâtard » au couple présidentiel et exister devant les journalistes en faisant « la belle »? N’a-t-elle pas signé les 17 pages du règlement intérieur de la SPA ? N’a-t’elle pas intégré que « chaque salarié (directeur ou pas) s’engage à ne divulguer aucune information concernant le fonctionnement interne, l’organisation, les finances et les activités de la SPA » ? Et l’impertinente, que fait-elle ? Elle se fait tirer le portrait dans les journaux où elle raconte comment et pourquoi Emmanuel et Brigitte Macron ont choisi de venir dans «son » refuge : « Claude Chirac a parlé d’Hermeray aux Macron quand elle a su qu’ils voulaient impérativement adopter un chien dans un refuge » et cela, sans jamais mentionner Natacha Harry, sa médiatique Présidente… Quel culot !
Mais qu’ont-ils donc tous ces directeurs à vouloir communiquer sans autorisation ? Déjà en février, il avait fallu se séparer de Joël Pain, le directeur général en personne, qui avait eu des écrits particulièrement critiques sur la politique de communication de la Présidente : « Mme Harry considère comme normal d’envoyer des centaines de milliers de courriers, d’imprimés et autres journaux tant que cela lui permet de communiquer en son nom et d’apposer sa photographie sur tous les documents, dans un culte de la personnalité inapproprié et sans rapport avec la cause défendue : la protection des animaux. » Il avait fallu virer celui qu’on avait choisi quelques mois plus tôt en cherchant dans sa boîte mail pour trouver des « propos sexistes à l’encontre de la Présidente ». Et ceux qui n’avaient vu dans ces mails que des « blagues de potaches », Anne Tholy la directrice juridique et Vincent Bourcier le directeur administratif et financier, ont été priés de prendre la porte par la même occasion… Virer des directeurs fraîchement embauchés au siège, évidemment ça coûte (en 2017 Jean-Benoît Sangnier, le directeur précédent, avait touché 141 000 euros aux Prud’hommes pour licenciement abusif) mais ça peut se faire…
En revanche, licencier Céline Ravenet, une personne si étroitement associée (depuis 1985) à la réussite d’un refuge exemplaire : il fallait oser ! Il fallait trouver une raison, une bonne grosse affaire pour se débarrasser de l’impertinente. Les fins limiers du boulevard Berthier, toujours prêts à se tirer une balle dans le pied, ont fini par trouver !
Le sabordage d’un des meilleurs refuges de FranceQue lui reproche-t-on à cette vilaine ? D’avoir placé « le clochard » plutôt que « la belle » à l’Elysée ? Ça ne serait pas passé ! D’avoir été bénévole au refuge d’Hermeray depuis l’âge de 13 ans ? Pas vraiment ! D’avoir 8 chiens adoptés à titre personnel ? C’est pareil ! De trouver 40 familles aimantes venues de toute la France pour adopter un animal chaque semaine ? Encore moins ! D’avoir de superbes photos des animaux à adopter sur le site internet de la SPA et sur les réseaux sociaux ? Pas plus ! D’avoir fait de ce refuge un lieu accueillant aussi bien pour les animaux que pour les adoptants ? Sûrement pas ! D’avoir placé plus de 30 000 animaux depuis son arrivée à la tête du refuge d’Hermeray ? Certes non ! Personne n’a jamais fait mieux qu’elle !
Il faut dire que pour y arriver, Céline Ravenet a construit patiemment un système qui permet au refuge d’Hermeray de plaire énormément. Nous l’avons toujours dit, son organisation frôle la perfection. Jugez plutôt :
1. La plupart du temps, le contact avec Hermeray commence par une photo sur Internet. Céline a compris l’importance de faire de beaux portraits de ses protégés. Elle a installé dans son refuge un mini studio où elle photographie, un par un, tous les animaux à adopter.
2. Le deuxième point fort du refuge, c’est l’accueil téléphonique. En appelant Hermeray, vous n’aurez pas l’impression de déranger. Contrairement à certains refuges qui abusent du répondeur ou qui répondent avec un ton à faire peur, il y a toujours une voix enjouée qui répondra aux heures d’ouverture pour vous demander ce que vous souhaitez.
3. Et si vous vous déplacez jusqu’à Hermeray pour faire une adoption, vous n’aurez pas la sensation de rentrer dans une prison. L’accueil y est chaleureux. Les agents questionnent les visiteurs avec respect sans les considérer, par avance, comme de futurs abandonneurs.
4. Dans ce refuge, chaque officiant s’occupe particulièrement d’un petit groupe de chiens pour les connaître parfaitement. Et si un chien pose un problème de comportement, Céline Ravenet et quelques salariés expérimentés n’hésitent pas à les prendre à leurs domiciles pour les tester ou pour les éduquer.
5. Le bien-être des animaux et la propreté des installations sont une priorité pour l’équipe de cette directrice. Difficile de trouver une crotte non ramassée ou une litière pas nettoyée dans cet établissement où tous les protagonistes ont à cœur de faire de leur mieux pour rendre les animaux heureux.
6. Certains refuges en France manquent cruellement d’espace pour permettre à leurs chiens de se défouler correctement. Le corps de ferme rénové d’Hermeray est situé près d’une forêt en plein milieu des champs. Un endroit idéal pour donner de l’exercice aux pensionnaires…
7. Un refuge c’est un lieu de vie où se côtoient toutes sortes de sensibilités. La cohabitation entre les salariés et les bénévoles peut être difficile quand la direction n’est pas à la hauteur. Le management de Céline Ravenet a permis une symbiose entre ces deux sortes de protecteurs. Les aigris et les mauvais coucheurs sont priés d’aller voir ailleurs…
8. Le placement des chiens d’Outre-mer est aujourd’hui une priorité. Chaque année, les fourrières de la Réunion, de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane euthanasient des dizaines de milliers de « chiens créoles et de Royal Bourbon » pour cause de surpopulation. Céline Ravenet a été l’une des premières (en 2002) à comprendre que faire venir ces chiens dans les refuges de métropole était non seulement une bonne action mais aussi une bouffée d’oxygène pour proposer des chiens de taille moyenne, sympas et sociables aux adoptants.
L’euthanasie un sujet qui fait du bruit !Dans ces conditions, comment dégager l’impertinente directrice d’Hermeray sans provoquer un tollé ? Il n’y a qu’un seul sujet sur lequel l’opinion publique pourrait la clouer au pilori, il a pour nom « euthanasie ». N’oublions pas que Natacha Harry avait annoncé fièrement, en 2015 qu’elle avait fait inscrire dans les statuts de la SPA « l'interdiction absolue de toute euthanasie qui ne serait justifiée par des raisons médicales ». Ça fait bien et ça ne mange pas de pain ! Evidemment ce concept est très éloigné de la gestion d’un refuge au quotidien. Mais, dans sa course effrénée à la notoriété, la Présidente n’a visiblement que faire des réalités de la protection animale. Depuis 2013, Céline Ravenet a fait euthanasier certains chiens dangereux pour ne pas proposer ces animaux à l’adoption. Elle l’a fait avec l’accord de toute l’équipe du refuge mais quelques fois sans passer par le protocole long et fastidieux de la direction à Paris (plus de trois mois pour prendre une décision).
Voilà ce que Céline Ravenet en dit :
«(…) Lorsque nous faisons adopter des animaux, nous prenons toujours un risque, mais quand en plus on sait pertinemment qu’un animal n’est pas adoptable, c’est trahir la confiance des futurs propriétaires. Plus nous véhiculerons une image positive, plus les adoptions se multiplieront. L’échec d’une adoption génère une mauvaise publicité et une future démarche d’achat pour les adoptants dans un élevage ou une animalerie. Alors que faire de ces animaux inadoptables ? Personnellement, condamner un animal toute une vie dans une cage n’est pas ma conception de la protection animale. D’autre part, ne nous voilons pas la face, ce chien que nous allons nous refuser d’euthanasier dans notre refuge va être à l’origine de l’euthanasie d’un autre qui lui se trouve en fourrière et qui aurait pu satisfaire une famille… Mais le manque de place l’aura condamné… Je ne pense pas que seuls les animaux malades ou agressifs avec les humains posent problème. Faire adopter des chiens associables et capables de tuer un congénère même si c’est un chien adorable avec les humains me semble inapproprié avec l’éthique de la SPA. Sauver un chien tout en sachant que cela peut être au détriment de la vie des autres, ne me semble pas politiquement correct et je doute que les adoptants assument ce type de comportement (…). Héberger des chiens problématiques est aussi une responsabilité vis-à-vis des agents animaliers, des visiteurs, des bénévoles mais aussi par rapport à leurs congénères. (…) »
En 5 ans (de 2013 à 2017), l’équipe d’Hermeray a réussi à faire adopter 10 310 animaux : un record qu’aucun autre refuge de France n’a égalé ! Plus de 5 400 chiens ont trouvé des nouveaux maîtres grâce au travail acharné de Céline Ravenet, des salariés et des bénévoles du refuge. Pendant cette période, 117 chiens (soit 2 % des chiens des animaux récupérés au refuge) ont dû être euthanasiés pour cause de parvovirose, de longue maladie et de dangerosité avérée. Décisions prises après concertation avec l’ensemble de l’équipe du refuge. Qu’aurait préféré Natacha Harry ? Que ces chiens dangereux soient placés chez des adoptants ? Qu’ils prennent la place des chiens sociables et affectueux qui sont tués dans les fourrières par manque de place dans les refuges ? Qu’ils passent des années dans des cages sans pouvoir être adoptés, en mettant en péril les salariés et les bénévoles du refuge ? L’équipe de la présidente est pourtant prompte à expliquer que la sécurité des salariés et des bénévoles est une priorité puisque le refuge SPA de Valdelancourt (Haute-Marne) sera fermé définitivement en juin 2018 pour cette raison !
Au journal de la protection animale, nous partageons sans restriction l’opinion de Céline Ravenet. Chaque année, nous parcourons la France pour visiter une cinquantaine de refuges. Certains (heureusement une minorité) nous expliquent fièrement qu’ « il n’y a aucune euthanasie dans le refuge ! » tout en nous montrant des chiens qui sont en cage depuis 10 ans parce qu’ils ont des « caractères trop compliqués pour être adoptés »… et ceci pendant que les fourrières doivent tuer chaque jour des animaux sociables et sympas qui ne peuvent être proposés à l’adoption pour cause de surpopulation dans les refuges. Le « zéro euthanasie » est tout simplement une pure hypocrisie ! De toute façon, qu’on soit d’accord ou non, ce sujet n’est pour Natacha Harry qu’une façon de sortir la tête haute de ce licenciement.
Natacha Harry aime-t-elle les « bâtards de la SPA » ?Mais pourquoi ne s’est-elle pas réjouie au sein de la SPA de l’acquisition de Nemo ? Pourquoi n’a-t-elle pas encensé le choix présidentiel ? Avant l’adoption, devant témoins, elle prononça cette phrase fatidique « Je vois déjà les gros titres dans la presse, la SPA a refourgué un bâtard à la Présidence ! » Les chiens ne font pas des chats même à la SPA ! Avant d’être propulsée Présidente de la Société Protectrice des Animaux en 2013 (grâce à la baguette magique de l’administratrice judiciaire Maître Michèle Lebossé) Natacha Harry a fait de nombreux reportages où elle vantait les bienfaits de l’élevage. En 2010, elle faisait, par exemple, une vidéo pour Jardiland où elle expliquait que pour choisir un bon chiot « il faut absolument choisir un bon éleveur ». On aurait pu penser que cette conception de l’acquisition d’un chien aurait évolué grâce à son passage boulevard Berthier. Que nenni ! L’adoption de Nemo, le « bâtard » de l’Elysée, a démontré qu’elle n’a pas changé. Pour la productrice du « magazine de l’élevage » rien ne vaut un bon lignage… Elle a donc tout fait pour que le couple présidentiel renonce à l’adoption de ce brave croisé de la SPA. Voilà le récit édifiant qui vous permettra de comprendre comment s’est passé l’adoption du célèbre chien présidentiel.
Le croisé berger de Claude ChiracDes croisés labradors ? Des croisés bergers ? A la SPA, il y en a une flopée. C’est d’ailleurs comme cela que cette histoire d’origine mal placée a commencé. Une histoire de bouche- à-oreille qui conduisit la fille d’un autre Président de la République devant la porte du refuge d’Hermeray. Comme des milliers d’autres visiteurs, Claude Chirac s’est retrouvée au milieu des chats et des chiens, dans une ferme perdue au milieu de nulle part, à expliquer que la bonne réputation de l’établissement l’avait poussée à faire le déplacement. C’est ainsi que Eyka, croisé berger, partit le 2 octobre 2015 du refuge pour devenir officiellement le chien de quelqu’un d’important. Une fille de Président tellement ravie de son acquisition qu’elle en parla avec fougue, deux ans plus tard, aux nouveaux locataires de l’Elysée, les Macron, à l’occasion d’un dîner. A Hermeray, c’est comme ça, la plupart des futurs adoptants viennent « de la part de » Que Natacha Harry le veuille ou non, elle aura beau faire envoyer des mails à « Pierre, Paul, Jacques », ou au Président, des centaines de milliers de courriers à son effigie dans tout le pays, comme à l’Elysée, communiquer partout à coup de millions… rien ne sera jamais mieux en matière d’adoption qu’une bonne recommandation.
Le 22 juillet 2017, la technique du bouche-à-oreille fit son effet. Claude Chirac explique à Celine Ravenet qu’elle doit s’attendre à la visite prochaine du couple présidentiel.
Le 31 juillet 2017, Natacha Harry annonce par téléphone à la directrice, comme si elle ne le savait déjà pas, l’arrivée prochaine « d’un adoptant très particulier ».
Le jeudi 3 août, le second acte commence. Brigitte Macron se rend au refuge en vue d’une adoption. Son regard se porte sur un setter anglais. Natacha boit du petit lait ! Madame Macron promet de revenir à la fin du mois d’août avec son mari et prend rendez-vous. C’est là que le drame se joue !
Pour encore mieux connaître l’heureux élu, Céline Ravenet, décide de prendre le setter chez elle pour voir comment se comporte le joli chien de race et en même temps continue d’œuvrer avec acharnement dans son refuge, comme tous les étés. Natacha part en vacances. En période de forts abandons, chacun a ses priorités …
Très vite, la directrice qui est férue d’éducation, se rend compte que son nouveau protégé n’est pas le chien parfait pour vivre à l’Elysée. Il risque d’avoir de très nombreux couacs malgré les bonnes origines du protégé…
Le lundi 21 août, Natacha n’est pas là, elle est toujours en vacances... Il y en a qui ont de la chance ! Céline Ravenet prend contact avec le chef de cabinet de l’Elysée pour lui exposer le problème. Elle est immédiatement mise en relation avec Brigitte Macron. Céline lui envoie des photos d’un chien bien plus à l’aise, sociable et facile à éduquer : un croisé labrador griffon noir, le fameux Nemo. Brigitte Macron répond qu'elle va présenter les photos à son mari et qu'elle rappellera le lendemain.
Le mardi 22 août, comme convenu, Brigitte Macron contacte Céline Ravenet et donne son accord pour Nemo sous réserve de le rencontrer le dimanche. Natacha Harry est informée le soir même par sa direction.
Le mercredi 23 août, toujours en vacances, Natacha Harry ne comprend pas pourquoi le setter ne fait pas l’affaire. Elle s’offusque du choix d’un « bâtard » pour la Présidence. Elle appelle Céline Ravenet pour lui dire sa façon si particulière de concevoir la protection animale en faisant la comparaison entre l’adoption du chien et le film « La Belle et le Clochard ». Elle reproche à Céline Ravenet de vouloir faire adopter « le clochard »…
Au siège du Boulevard Berthier, branle-bas de combat ! On demande aux différents refuges de la SPA d’envoyer des photos de chiens, sociables et présentables, capables d’affronter une vie présidentielle. Un book est envoyé à l’Elysée avec des photos de différents chiens à adopter (photos de chiens des refuges de Poulainville, Rennes, Plaisir, Saint-Omer, Perpignan, Cabourg, et Hermeray).
Le vendredi 25 août, Natacha Harry envoie un mail aux directeurs de la SPA « J’ai transmis la dernière liste au directeur de cabinet. Il m’a confirmé que les Macron venaient bien dimanche soir vers 19 h à Hermeray et qu’ils semblaient décidés pour Nemo… »
Le placement du chien des Macron : une malédiction ?Le dimanche 27 août, à 19 heures, le couple présidentiel arrive discrètement au refuge d’Hermeray. Ils visitent les installations et voient différents chiens à adopter. Emmanuel Macron accroche tout de suite avec son futur chien. Le contact passe bien. A 21 heures, le chien part vers sa nouvelle maison!
Pour Nemo, c’est la porte du paradis, pour Céline Ravenet c’est le début des ennuis !
Le jeudi 14 septembre première convocation au siège à Paris avec Natacha Harry et Nicolas Dumas, le directeur général adjoint.
Le vendredi 6 octobre 2017, L’Echo Républicain publie un portrait de Céline Ravenet « Comment le chien Nemo a été dressé pour rejoindre le couple Macron à l'Élysée » le directeur général, Joël Pain, téléphone furieux à Céline Ravenet pour lui demander « de rentrer dans le rang » et de ne plus « réinventer l’histoire »…
Le 18 octobre 2017, la direction fait parvenir à Céline Ravenet une lettre de convocation particulièrement édifiante : « vous ne semblez pas concevoir que les actions de la SPA ne se conçoivent pas à Hermeray mais à Paris » lui assène le directeur général «comme tous les salariés de la SPA, aucune communication de toute sorte ne vous est permise sans l’autorisation du service communication de la SPA, seule habilité à délivrer les messages de notre association. »
Le 27 octobre 2017, elle doit se rendre à un entretien, qui fleure bon le licenciement, avec une foule de directeurs, Joël Pain (directeur), Nicolas Dumas (directeur adjoint), David Legrand (responsable régional) et Géraldine Barral (directrice presse) où on lui explique, entre autres directives, que « Nemo, c’est Natacha ! »
Les jours de Céline Ravenet sont comptés à la tête du refuge. Le temps de trouver une « bonne raison » pour virer la directrice qui n’a pas su rentrer dans le rang. Six mois plus tard, l’affaire des euthanasies « non déclarées » conduit Céline Ravenet à la porte de la SPA d’Hermeray.
Le jeudi 3 mai 2018, il lui est interdit de rentrer dans son refuge, sa raison de vivre, un lieu qu’elle a rendu exceptionnel après 32 ans aux services des animaux abandonnés. Dans sa soif de notoriété sans partage, Natacha Harry vient de détruire le parcours d'une protectrice exceptionnelle et l'un des plus beaux lieux d’accueil de la Société Protectrice des Animaux...
Une journée à marquer d’une pierre noire dans l’histoire des refuges de protection animale !
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