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descriptionVérouilléMaltraiter des bêtes ne coûte rien : 2.250 euros d’amende pour l’« abattoir de l’horreur »

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La direction de l’abattoir d’Alès, dont les images avaient horrifié la Toile en 2015, écope d’une peine quasiment symbolique. Preuve du retard de notre droit.

Maltraiter des bêtes ne coûte rien : 2.250 euros d’amende pour l’« abattoir de l’horreur » 5778d710


« La montagne a accouché d’une souris ». L’expression animalière, employée par le procureur de la République, n’a jamais été si appropriée qu’au procès de l’abattoir d’Alès (Gard). Car d’animaux, il est question, justement ce lundi 11 février. Ou plutôt, de ce que certains humains, placés dans certains contextes, sont capables de leur faire, et qu’il est à peu près impossible à regarder en face.

Celui que les défenseurs des animaux ont appelé « l’abattoir de l’horreur » était devenu un symbole : celui des infamies qui se déroulent derrière les enceintes de certains abattoirs, quand personne n’est là pour témoigner, quand il faut travailler vite et mal, quand plus aucune dignité ne retient les gestes des bourreaux de l’agroalimentaire.

Images insoutenables


L’abattoir d’Alès n’est pas le premier dont les images, clandestines et insoutenables, réalisées par l’association de défense des bêtes L214, ont circulé sur internet. Avant, il y avait eu celles de l'abattoir Charal de Metz. Mais on était en 2008, les réseaux sociaux étaient moins puissamment installés et les esprits moins mûrs à recevoir les terribles vérités assénées par L214. En octobre 2015, Alès est sans doute le premier cas de choc collectif provoqué par de la maltraitance de bétail. L’humain moyen, gentil mangeur de rosbif et de côtelettes, comprenait qu’un cochon, qu’un cheval, qu’une vache, étaient aussi « dignes » de notre effroi qu’un chat ou un chien.

On attendait donc le verdict du tribunal de police d’Alès avec une sorte de résolution : l’époque avait changé. Mais en fait, non. La direction de l’abattoir devra payer trois amendes de 750 euros. Soit 2.250 euros. Pourquoi si peu, alors que pas moins de 175 infractions avaient été relevées par l’enquête ? Parce que beaucoup des vidéos n’ont pas pu être datées précisément. Et que notre droit, très en retard, permet une prescription très rapide de ce genre de faits.

https://www.nouvelobs.com/planete/20190211.OBS10549/malraiter-des-betes-ne-coute-rien-2-250-euros-d-amende-pour-l-abattoir-de-l-horreur.html?fbclid=IwAR32KCo7k8BcJMOSxKA_ipFipkVKGxro7kVN16gTaAzxGcAxVCDXeAxqOuE
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